Published November 26, 2017 at 10:00 a.m. | Updated November 26, 2017 at 3:05 p.m.
It's fair to say that Amanda Clayton considers her coworkers family. When the 33-year-old got married in April 2016, she and her husband held their small wedding ceremony on the observation deck of Burlington International Airport, overlooking the runway. Officiating the service was Clayton's boss, BTV director of aviation Gene Richards.
Clayton, a native of Cranston, R.I., fell in love with the Green Mountain State while getting her bachelor's degree in civil engineering from the University of Vermont. After earning her MBA at the University of Rhode Island, she returned to Burlington to work for a civil engineering firm designing roundabouts, park-and-rides, and other highway projects.
But none of those transportation projects was as challenging as Clayton's current job as director of engineering and environmental compliance at BTV, where she's worked since 2015. Currently, she oversees more than $100 million in ongoing maintenance and improvements to the 1,000-acre airfield, all of which require complex coordination with commercial airlines, freight carriers, the Vermont Air National Guard and the Federal Aviation Administration. Among the most complicated tasks is a full-depth reconstruction of the runway and taxiways, which must be completed without interrupting the normal flow of air traffic.
Clayton doesn't just work at the airport; she's also one of its neighbors. She lives on South Burlington's Beacon Street — so named because the airport radar beacon was once visible from there. Though one might assume she's obsessed with aviation, Clayton confesses that she's actually not a big fan of flying herself. Fortunately, her job keeps her (mostly) on the ground.
During Clayton's job interview, Richards wanted to see how well she thinks on her feet. So he asked her to tell him a story. Unfazed, Clayton recounted how she'd once cheered up an old friend, who'd lost both her grandparents right before Christmas. Clayton told how she'd dressed up as Santa Claus and enticed 50 random strangers on the street to sing Christmas carols on her friend's doorstep.
"I'm not certain," Clayton says with a smile, "but I'm pretty sure that sealed the deal."
Did you always want to work in aviation?
No. Actually, I attended [former Vermont governor] Peter Shumlin's party as he was leaving office, and Bob McEwing, [BTV's] previous director of planning and development, said, "How about working for the airport?" I said, "You'd have to make me an offer I couldn't refuse." He said, "Why don't you stop by my office Monday morning, and we can chat?" I came in not even knowing it was an interview. I didn't even bring my résumé. So I walk in, and there's a table full of people there to interview me. It was the director of engineering position, which is a wonderful opportunity for a young woman in a predominantly male field. So I felt like I couldn't say no.
Did you have any prior connection to aviation?
My grandfather was the tail gunner of the [World War II bomber] Memphis Belle. Other than that, I had no other connection to the aviation world. But I do have a unique set of skills. I'm a sponge and can absorb all this information. I love to learn and problem solve. I think it's been a blessing to me that I didn't come from the aviation field, because learning from all my peers has allowed me to create those relationships and get their input on what's most important to them.
Any unique challenges to being an engineer at an airport?
We don't ever close the runway, the tarmac or the parking garage. We're open 24-7. So how do you get the maintenance done on that infrastructure? Being a non-hub airport, most of our flights come in at night and leave first thing in the morning so they can make connecting flights at hub airports. We have aircraft parking here every night, all year round. So, when we had to rebuild the tarmac, it was a feat of engineering and business relations with the airlines and ground support. It's like a puzzle each time we do a construction project.
What's the best part of your job?
It's never boring. And I have to remind myself of that when it's so not boring that it's actually stressful! I don't like coming to work and doing the same thing over and over again. I like challenging myself, and, in an atmosphere like this, you can't help but be in the middle of a problem-solving exercise every day. I'm always learning, and if I stay here for the next 20 years, I'll still be learning.
Il n'y a pas à dire : Amanda Clayton, 33 ans, considère vraiment ses collègues comme des membres de sa famille. Lorsqu'elle s'est mariée en avril 2016, elle et son mari ont organisé leur petite cérémonie de mariage sur la terrasse d'observation de l'Aéroport international de Burlington, qui surplombe la piste d'atterrissage. Et c'est Gene Richards, son patron et le directeur de l'aviation de BTV, qui était le célébrant.
Amanda, qui est originaire de Cranston, dans le Rhode Island, est tombée sous le charme de l'État des Montagnes vertes alors qu'elle étudiait au baccalauréat en génie civil à l'Université du Vermont. Après avoir obtenu son MBA à l'Université du Rhode Island, elle est revenue à Burlington pour travailler dans une société de génie civil spécialisée dans les carrefours giratoires, les stationnements incitatifs et autres projets de voirie.
Mais aucun de ces projets ne présentait autant de défis que son poste actuel de directrice de l'ingénierie et de la conformité environnementale à BTV, qu'elle occupe depuis 2015. Actuellement, Amanda supervise des projets d'amélioration et de maintenance continue du terrain d'aviation de 4 kilomètres carrés, qui représentent une enveloppe de plus de 100 millions de dollars et nécessitent une étroite collaboration avec les compagnies aériennes, les gros transporteurs, la Garde nationale aérienne du Vermont et la Federal Aviation Administration. La reconstruction complète de la piste et des voies de circulation, qui doit se faire sans perturber le trafic aérien, compte parmi ses projets en cours les plus complexes.
Amanda ne fait pas que travailler à l'aéroport. Elle en est également la voisine. En effet, elle habite sur Beacon Street, à South Burlington, une rue qui doit son nom au fait qu'à une certaine époque, on pouvait apercevoir la balise radar (radar beacon, en anglais) de l'aéroport au loin. On pourrait penser qu'Amanda est obsédée par l'aviation, mais en fait, elle n'aime pas beaucoup voler. Heureusement, son travail se déroule (surtout) sur le plancher des vaches.
Lors de son entretien d'emploi, son patron a voulu tester sa capacité de réaction. Il lui a donc demandé de lui raconter une histoire. Imperturbable, Amanda lui a raconté comment elle avait déjà remonté le moral d'une amie qui avait perdu ses deux grands-parents juste avant Noël. Elle s'était déguisée en Père Noël et avait ameuté une cinquantaine d'étrangers afin d'aller chanter des cantiques sur le pas de sa porte.
« Je ne suis pas sûre, dit Amanda en souriant, mais je pense que c'est qui a achevé de le convaincre. »
Avez-vous toujours voulu travailler dans le domaine de l'aviation?
Non. J'étais allée à une fête en l'honneur de Peter Shumlin, l'ancien gouverneur du Vermont, qui quittait alors ses fonctions, et Bob McEwing, l'ancien directeur de la planification et du développement, m'a demandé si j'aimerais travailler à l'aéroport. Je lui ai répondu qu'il devrait me faire une offre que je ne pourrais pas refuser. Il m'a dit de venir le voir dans son bureau le lundi matin suivant pour qu'on puisse en discuter. J'y suis allée sans savoir que ce serait un entretien d'embauche. Je n'avais même pas apporté mon CV. Je me suis donc retrouvée un peu dépourvue, face à un véritable comité de sélection. Le poste à pourvoir était celui de directrice de l'ingénierie, ce qui était vraiment une occasion formidable pour une jeune femme comme moi, dans un domaine à prédominance masculine. Impossible de dire non.
Aviez-vous des antécédents en aviation?
Mon grand-père était mitrailleur de queue du bombardier Memphis Belle durant la Seconde Guerre mondiale. C'est à peu près le seul lien que j'avais avec le domaine de l'aviation. Cela dit, je suis comme une éponge; j'absorbe très bien l'information. J'adore apprendre de nouvelles choses et résoudre des problèmes. En fait, je pense que cela m'a bien servie de ne pas venir du monde de l'aviation, car cela m'a obligée à créer des liens avec mes collègues pour apprendre et à comprendre ce qui est le plus important pour eux.
Quels sont les défis particuliers d'un ingénieur dans un aéroport?
Nous ne fermons jamais la piste, l'aire de trafic ni le garage. Nous sommes ouverts 24 heures par jour, sept jours sur sept. Il va sans dire que cela complique la maintenance des infrastructures. Étant donné que nous ne sommes pas un « aéroport plaque tournante », la plupart de nos vols arrivent la nuit et partent tôt le matin afin de relier les grands aéroports. Nous avons des appareils en stationnement ici toutes les nuits, et ce, toute l'année durant. Par conséquent, quand nous avons dû reconstruire l'aire de trafic, il a fallu faire des prouesses sur le plan de l'ingénierie et des relations d'affaires avec les compagnies aériennes et les équipes de soutien au sol. Chaque projet de construction est comme un casse-tête.
Quel est l'aspect de votre travail qui vous plaît le plus?
On ne s'ennuie jamais. C'est ce que je dois me répéter dans les situations stressantes! Je n'aimerais pas venir au travail et refaire sans cesse la même chose. J'aime les défis et, dans un environnement comme celui-ci, il y a toujours des problèmes à résoudre. C'est immanquable. J'apprends constamment et si je suis encore ici dans 20 ans, je suis sûre que j'aurai encore des choses à apprendre.
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